En Balade Quotidienne

Comme à mon habitude, je vais me promener dans la forêt. Il y faisait frais et les senteurs de la terre fraiche y était agréable. Cheshire,mon chat noir, sauta de mes épaules et commença à grimper sur les troncs d'arbres. Je marchais, ne pensant à rien en particulier. Cheshire me suivait de branches en branches. Je songea un instant à me changeais en loup pour ressentir la forêt plus intensément. J'en frissonais de plaisir. Cependant cette idée ne resta pas bien longtemps dans mon esprit, car je n'étais pas seule. Quelqu'un était aussi dans la forêt.

Une légère brise caressait ma nuque. Les épines des pins qui jonchaient le sol craquaient sous mes Rangers noires lustrées. Mon uniforme me tenait beaucoup trop chaud en cet période de l'été. Oural marchait à mes côtés. Lui aussi avait droit à un uniforme : un beau collier avec l'insigne de l'UPDT en pendentif. Le même que moi. Enfin, l'insigne ! Nous devions inspecter une partie de la forêt qui avait brûlé. Apparement ce ne serait pas la chaleur qui l'aurait incendié mais bel et bien quelqu'un. Il devait récupérer des indices. Alors qu'il s'enfonçait dans la forêt, son chien s'arrêta brusquement et huma l'air. Il grogna légèrement. D'instinct, je sors mon pistolet et avance là où mon chien regarde. Ils n'étaient pas loin du lieu du sinistre et il n'est pas rare que le coupable revienne pour voir son chef-d'œuvre. Il traversa un buisson et pointa son arme sur une femme. Il ne la baissa pas et demanda d'une voix grave:

- Que faites-vous ici ? Vous n'avez pas vu les panneaux ?

Je me retourna brusquement les yeux ronds. Je vis l'arme levée sur moi et recula d'un pas, mon coeur battait la chamade.

"Quels panneaux ? Je n'ai rien vu en pénétrant dans cette forêt et j'ai pour habitude de venir ici." répondis-je à ses questions.

J'apperçus les insignes de L'UPDT et rajouta :

"Si c'est au sujet de l'incendie, ce n'est pas moi, je vous assure. Je respecte trop la forêt"

Après un moment d'hésitation, je baissais mon arme. Oural attendait sagement mes ordres tout en grognant doucement.

- Calme, lui dis-je. Des panneaux on été accroché un peu partout. Une enquête est levée au sujet de l'incendie. Vous dites que vous venez souvent ici ? Comment vous appelez vous ?

Je me détendis une fois l'arme baissée et le chien calmé.

"Je vien pratiquement tous les jours. Je m'appelle Alice. Alice Liddell. lui dis-je après un moment d'hésitation.
-Et vous ?"

Je suis le Capitaine Ashcroft de l'UPDT. Ethan Ashcroft.
Je suis désolé de vous dire ça mais, vous êtes sur une zone interdite il va falloir la quittée. Prenez ce chemin comme repère, il pointa un petit chemin du doigt, c'est la limite de la zone.

Oural grogna un peu plus fort. Il semblait renifler quelque chose.

Suffit Oural !

"Enchantée" lançais-je en souriant.

Du haut de sont arbre, Cheshire observa le chien. Quand il se mit à gronder, le chat noir sauta de sa branche et atterit sur ses pattes devant Alice. Il feula contre le chien, le dos recourbé aux poils hérissés et les oreilles rabattues.

Je m'avança et le pris dans mes bras.

"Pendant combien de temps la forêt sera interdite ?"

- Malheureusement cette partie de la forêt seras interdite pendant plusieurs jours jusqu'à la fin de l'enquête.

Je commençais à avancer tout en la regardant pour m'assurer qu'elle me suivait.

- Qu'elle magnifique journée, idéal pour se promener dans les bois ou aller à la plage !

J'essayais d'entamer un peu la conversation.

Je le suivais de près. Cheshire était retourné dans les arbres pour ne pas être avec le chien.

"Je suis d'accord, c'est pour cela que je suis venue ici"

Il a l'air plutôt gentil comme garçon, pensais-je. Ca change de ceux que j'ai pu croiser.
Je souriais en espérant en apprendre plus sur lui.

-Vous avez de la famille ?

Je remarquais que ce n'était pas après le chat qu'Oural grognait mais après Alice Liddell.

- Dites moi, voudriez vous aller prendre un café avec moi ?

"Mon père vit pas très loin d'ici, mais on ne se voit pas vraiment"

Je fus surprise par la deuxième question du capitaine, mais en même temps ça me fit légèrement rougir. C'est bien la première fois qu'on me proposé ce genre de chose.
J'accepta.

Nous traversions donc la forêt jusqu'à atteindre une petite route. Ma voiture de fonction brillait au soleil. J'ouvrit la portière à Alice, puis mon chien passa à l'arrière. Je mis le contact et pris le talkie-walkie de la radio.

-Ashcroft à central vous me recevez ?

Un grésillement se fit entendre.

" 5 sur 5, Ashcroft à vous"

- Je dois partir de la forêt, envoyer quelqu'un d'autre sur les lieux.

La personne au bout ne posa pas de question.
" très bien, terminé"

Je roulais sur la grande allée et me gara plus loin. Je descendit et ouvrit la porte à Alice et son chat et mon chien. Et nous entrons dans le café. Nous nous installons et nous commandons.

- Qu'est-ce que vous faites comme travail ?

Quand les cafés arrivèrent, je bu une gorgée du mien puis le reposa doucement sur la table.

"Je ne travail pas"

- À bon ? Moi j'ai toujours voulu être dans la police. Surtout depuis ce qu'il c'est pass avec le Surnaturel, vous devriez certainement en avoir entendu parler, non ?

Je pris une gorgé de café. Mon chien s'était endormis à les pieds mais il avait redressé les oreilles au mot Surnaturel.

Quand il eu citer la rencontre entre un surnaturel et un membre de l'UPDT, je fronça les sourcils. Bien sûr que j'en avais entendu parler.

"Tous le monde connait cette histoire" dis-je simplement.

Je ne savais pas ce qu'il pensait. Si il me suspectait d'en être une ou non. Il ne fallait pas que je fasse de gaffes. Surtout que son berger allemand était méfiant depuis que nous nous sommes rencontrés.

- Depuis ce temps j'enquête sur ces êtres étrange.

Je repensais à l'ordre que l'on avais reçu. Il fallait les capturer ou en tuer certains.
Je soupira.

Le talkie-walkie à sa ceinture grésilla.

" Appel à toutes les unités un vol d'une bijouterie est en cours,il y a des otages. Nous demandons de l'aide de toute urgence"

- La bijouterie est à deux rues d'ici, il faut que j'y aille. Vous venez ?

Interressée, je le suivais jusqu'à la bijouterie. Je voulais savoir si c'étais des surnaturels qui la braquée. J'en doute mais on ne sais jamais. Et puis je voulais voir comment les agents de l'UPDT se débrouillaient face à des surnaturels si s'en était.

Arrivés devant la bijouterie je me dirige vers une voiture de police au coffre ouvert. Nous étions derrière la bande de sécurité. Je pris mon gilet pare-balle posé dans un coin du coffre et remplit mon chargeur de balles. Des gens se bousculaient déjà pour tenter d'apercevoir un des malfaiteurs. À travers la vitre on en voyait un. Il ne bougeait pas et n'avait aucune protection. Il faisait face aux policiers qui m'attendaient.

- Restez là s'il vous plait.

Je soulève la bande et passe en dessous. Je me faufile entre mes collègues jusque devant une porte.

- Allez les gars, on entre !

On ouvre la porte et faisons irruption dans la pièce. Un homme pointait une arme sur la tête d'une jeune fille.

"Bordel !"

Je vise la tête de l'individu.

- Baissez vos armes ou je tire, dit-il.

Un autre mec- celui que j'ai vu à travers la vitre - était tranquillement en train de prendre les sacs remplis de bijoux.

Je ne savait pas vraiment quoi faire. J'était posté là, derrière les bandes de sécurité. Les policiers étaient dans la bijouterie. J'en profitais pour m'introduire dans la zone délimitée par les bandes. Je me cacha derrière une des voitures de service et observa les voleurs en fronçant les sourcils. Je devais savoir si c'était vraiment des surnaturels.

On baissait nos armes et les deux mecs rejoints par un troisième reculèrent jusqu'à la porte de derrière. Moi aussi je reculais avec trois autres gars. Je passais en vitesse derrière la bijouterie. On se mît en position devant la porte de derrière. Lorsqu'ils sortirent à reculons, mes collègues et moi leurs avons mis un coup de crosse derrière la tête. Un s'effondra au sol et autre en lâcha son arme. Le dernier ne sentit rien et je dût lui mettre un bon coup sur le crâne pour qu'il se mette à terre. Je lui enfile vite fait des menottes et les serres bien fort. Je le mis à côtés des autres, tous en ligne. La jeune fille était saine et sauve.
Je pris un gars par les menottes et l'emmena dans un fourgon de police. Ils étaient bon pour des années de tôle.
La barrière de sécurité était toujours en place.

Quand les hommes dirigeaient par Ethan sont allés à l'arrière de la boutique, je poussa un juron. Je ne pouvais pas aller plus loin au risque de me faire voir. Je décida donc de reculer jusqu'à mon point de départ, c'est-à-dire, derrière les banderoles de sécurité. Je croisa les bras sur ma poitrine et attendis qu'Ethan revienne vers moi.
Si c'était des Klos, je ne pense pas que ça se serais passé aussi habituelement, me dis-je dans ma tête.

- Punaise, y'en a un qui nous a donné du fil à retordre ! Il a une drôle de force celui- là !

Heureusement il n'y avait pas eu de blessé.

- Vous avez l'air pensive .

Je promenais mon regard sur la foule qui commençait à décroître.

"Une force inhabituelle ?" lui demandais-je sans gène.

Je le regardais toujours d'un air songeur.

- Oui, mais on a eu raison de lui.

J'enlève mon gilet pare-balle et le remet dans la voiture. Tous le monde était partis. Je regardais autour de moi et vit le gars a la force inhabituelle dans le fourgon regarder quelque chose dehors. Je suivis son regard : une fille brune aux yeux bleus étrangement brillant le dévisageait avec insistance. Elle était en partie dissimulé derrière un des murs de la bijouterie, derrière la bande de sécurité.

"Vous allez l'interroger non ? Puis-je venir y assister ?"

J'espérais vraiment qu'il accepterait, mes intuitions se révélés bonnes. Je risquais de me faire découvrir mais qui ne risque rien n'a rien, comme dit le dicton.